André Dussollier sur la scène du théâtre des Bouffes Parisiens pour Sens dessus dessous se livre à un exercice difficile mais néanmoins très réussi. Il interprète des textes d’auteurs comme Roland Dubillard, Raymond Devos, Victor Hugo...

Au Théâtre des Bouffes Parisiens, le comédien enivre le public avec des textes de Devos, Baudelaire ou Dubillard. En fond de scène, des images d'un Paris d'autrefois à nos jours défilent en accéléré. Alerte et chic, œil pétillant et verbe clair, André Dussollier s'élance sur la scène, et se lance dans un monologue à la vitesse d'un avion supersonique...

Un patchwork de textes d’hier et d’aujourd’hui pour quatre-vingt-dix minutes toutes consacrées au plaisir des mots… et de l’esprit. L’un des beaux et grands moments de la saison théâtrale. On y court !...

Foules pas sentimentales, ça grouille, ça fourmille. Tension, surtension, le monde est fou… et soudain, déboule sur scène un homme. Essoufflé, on devine une journée speed pour cet homme sans importance....

Entre danse, concert et théâtre, l’acteur de 77 ans incarne le meilleur d’un certain esprit “français” à travers les textes de Guitry, Hugo, Devos, Baudelaire… Tout simplement génial....

Rencontre, samedi 21 janvier, avec le comédien André Dussollier, actuellement sur scène dans "Sens dessus dessous"....

L’acteur André Dussollier remonte sur les planches pour donner vie aux textes des grands auteurs. Il sera dans « Sens dessus dessous », visible dès mercredi au théâtre des Bouffes parisiens....

Abandonné dans la salle de banquet d’un paquebot de croisière, un bébé est recueilli puis élevé par un machiniste de l’équipage. On est en 1920. L’enfant, baptisé Novecento, ne posera jamais les pieds sur la terre ferme. Ses doigts en revanche se poseront inlassablement sur les 88 touches d’un piano qui deviendront son seul horizon.

Novecento, c’est le portrait d’un pianiste né sur un bateau et jamais descendu. C’est l’histoire à la première personne, semblable à une nouvelle de Zweig, d’un artiste incapable d’affronter le trop-plein du monde. Ce texte écrit par Alessandro Baricco en 1994, André Dussolier espérait le jouer depuis qu’il l’avait lu. Le comédien s’accompagne d’une poignée de musiciens pour nous y emporter au rythme des remous....

C’est comme un jeu de piste. André Dussollier a d’abord donné rendez-vous dans un hôtel qui ressemblait tellement à un cottage anglais filmé par Alain Resnais que l’on s’est demandé si c’était là un effet de son humour et de sa fantaisie, ou juste un goût décidément bien ancré pour les univers cosy et légèrement décalés. Puis il a changé. Ce fut L’Hôtel, tout court, rue des Beaux-Arts. Numéro 13. Oscar Wilde y est mort, en 1900. Jorge Luis Borges...