Une nuit d’été, à l’Heure des Ombres, la petite Sophie ne trouve pas le sommeil dans
le dortoir de l’orphelinat. Soudain, à la fenêtre, une apparition : « C’était quelque chose
noir… / Quelque chose grand et noir. / Quelque chose très grand et très noir et très fin.
Ce n’était pas humain. Ça ne pouvait pas l’être. » Qui sont ces monstres qui mangent
les enfants ? Le visage du Mal, assurément. Mais le BFG est à part. Ses mots sont étranges
et inventifs et c’est un véritable gentleman végétarien qui passe son temps à capturer
des rêves pour les souffler dans la tête des enfants. Sophie, la petite orpheline, décide
de sauver les enfants du risque d’être dévorés. Elle envoie à la reine d’Angleterre un
cauchemar des plus étranges qui la poussera à l’action. Dont acte : la puissante armée
royale et ses hélicoptères de combats arriveront à bout de la poignée de géants qui
traumatise les humains…

À la frontière du conte fantastique et du roman, Le BFG (Le Bien Formidable Géant)
permet à Laure Bonnet de poursuivre, dans la foulée des Sorcières, son exploration
scénique de l’univers singulier de Roald Dahl.

Si un enfant apprend très jeune à aimer les livres, il a un immense avantage dans la vie. Ce que je raconte dans mes livres n'a aucune importance et ne sert strictement à rien. Mais si, après avoir lu une de mes histoires, l'enfant dit: "Quel livre génial, j'adore les livres", alors j'ai gagné!

Roald Dahl