Estelle Savasta, Sophie Gardaz, Michel Toman
Créé en 2022
Avec : Laetitia Angot
D’abord, il y eut un roi
D’abord, il y eut une reine
Il y eut de l’amour et bien vite une enfant.
Mais l’histoire nous dit aussi
qu’aucun bonheur n’est parfait et qu’il faut le prendre comme il est
et la reine un jour tomba malade….
Des années plus tard, le roi doit se remarier et choisit sa fille entre toutes.
Libre adaptation du conte de Charles Perrault, Seule dans ma peau d’âne est l’histoire d’une fillette qui, à la mort de
sa mère, se construit une carapace et se cache sous une peau d’âne, pour fuir l’amour de son père. Mais, pour
grandir, il faudra réussir à détruire cette carapace.
Estelle Savasta, jeune metteur en scène, a souhaité parler de ce passage vers l’âge adulte, des questions qui y sont
liées et qui nous touchent tous.
Ce qui me plait chez Peau d’Âne, c’est surtout ce qui se passe sous la peau, c’est le symbole énorme de cette peau, dans laquelle elle entre, belle enfant en fuite, dans laquelle elle devient solitaire et crasseuse et dont elle sort, prête à aimer.
Ce qui me plait chez Peau d’Âne, c’est qu’elle est toute seule pour devenir une fille, pour devenir grande. Toute seule pour apprendre à devenir grande, à apprendre qu’un jour, il n’y a plus de maman, à apprendre la douleur, la mort aussi. Et puis l’amour.
Sur scène, une comédienne incarne la fillette. Il n’y a pas de mots sur le plateau et pour prendre le relais, un univers
sonore est là, qui nous englobe tout entier. Un univers avec des choses douces, des ritournelles déglinguées, des
pleurs de violoncelle, des comptines éraillées…. Et puis, la voix qui entre là, pour nous dire l’histoire, comme un secret
chuchoté, sans qu’on le sache…
Dans cette ambiance intime et féerique, la compagnie Hippolyte a mal au coeur nous présente une Peau d’Âne lumineuse,
nous questionne sur l’amour, sur la vie.
Besançon
Du
ven. 15/04/11
au
sam. 16/04/11
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Le Théâtre Musical de Besançon |
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