Par Agnès Santi
mercredi 04 décembre 2013
Arrêter
le
temps,
conserver
à
jamais
les
souvenirs
chers
et
faire
comme
si
rien
n’avait
changé,
comme
si
rien
ne
pouvait
changer,
jamais…
Tel
est
le
rêve
de
Monsieur,
personnage
principal
d’Orage,
vieil
homme
qui
voudrait
que
la
vie
soit
telle
qu’il
la
veut
plutôt
que
telle
qu’elle
est.
Sur
scène
peu
de
personnages.
Tout
est
suggéré
plutôt
que
souligné.
Une
maison
est
là,
qui
veille
sur
ses
ouailles
comme
une
divinité
ancienne.
A
l’entresol
vivent
Monsieur
et
Louise,
une
parente
qui
le
sert.
Leur
appartement
n’a
pas
changé
depuis
des
années.
Dans
la
cour
habite
un
paisible
pâtissier.
Il
semble
que
rien
n’arrivera
plus
jamais.
Pourtant
de
nouveaux
locataires
ont
emménagé
à
l’étage…
Il
se
pourrait
bien
que
le
passé
soit
remué
:
l’ancienne
femme
de
Monsieur,
celle
avec
qui
il
a
eu
un
enfant,
celle
qu’il
a
quittée
parce
qu’elle
était
bien
trop
jeune
pour
lui,
est
revenue,
mariée
à
un
autre.
L’orage
gronde.
Mais
il
n’éclatera
pas.
L’intérêt
de
la
pièce
est
ailleurs
:
dans
cette
maison
qui
bruit
des
sons
du
quotidien,
dans
le
rêve
de
Monsieur,
dans
la
sagesse
du
pâtissier…
Par Agnès Santi
mercredi 04 décembre 2013
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