Un jeune entrepreneur venant de décéder dans un accident de voiture se retourne sur sa vie et en fait le bilan. L’écriture tend à représenter l’instant d’un flash, d’une seconde suspendue où se superposent images et réminiscences dans un seul et même instant.

« C’est une écriture incroyable, les mots se collent, s’entrechoquent, comme si le mort devait parler dans un cri avant de disparaître. Car c’est bien d’un cri qu’il s’agit, avec sa force et sa violence. »
Paul Tabet, directeur de l’Association Beaumarchais.

« La drôlerie y est saine, acerbe, mais sans complaisance, sans autosuffisance »
Laure Hémain, conseiller littéraire du Théâtre National de la Colline.

L'espace est un rectangle délimité par un ensemble de cadres en métal recouverts de toile plastique. Baignées dans une lumière jaune orangé, des chaises sont disposées dans cette boite. Voulant créer une intimité et une proximité sensible entre les acteurs et les spectateurs, c'est à l'intérieur des cadres que le public prend place. Les acteurs évoluent soit à l'intérieur de l'espace parmi les spectateurs soit en périphérie créant alors une parole en mouvement autour du public.