Pour ceux qui ne comprennent pas: un ‘pignouf’ est un grossier
personnage, un coeur de pierre, une langue de vipère. Il va toujours trop
loin, se plait à enfoncer les autres et fait énormément de bruit.

Jan est un jeune garçon solitaire, renfermé dont les seuls amis
sont les animaux morts du cimetière animalier où il vit. Il y est très
attaché. Avec eux, il peut discuter. A cause d'un terrible secret, il ne veut
ou ne peut pas être touché. On peut juste lui caresser les cheveux. Il
attend la venue de la 'Queen of Sheba'. Elle est la seule qui peut le
toucher et le libérer de sa malédiction.

Pascale, la belle blonde aux longues jambes s’engouffre alors
dans le monde de Jan. Après les conflits nécessaires entre eux, naît
naturellement un lien 'd'amitié et un peu plus'. Mais Pascale n'est pas la
Queen of Sheba… Ou le serait-elle finalement ?

Les Pignoufs est un conte mélancolique obscur inhabituel. Bien que Platel
gambade comme toujours sur la scène avec une légèreté pétillante, le
personnage du vulnérable Jan lui offre un beau pendant mélancolique.