dimanche 28 février 2016
La matière subtile et le bien bel esprit du Festival Parallèle
Par Marie Jo Dho
La pudeur du spectacle de Caroline Guiela Nguyen tient au détour débridé par l’enfance et ses signes les plus régressifs : un décor bleu étouffant de poupées ligotées, de fleurs artificielles, de matières qui souillent et une forte odeur de terre ; une famille humble dont le deuil se faufile à travers le labyrinthe des gestes forcés et le foisonnement des mots creux ; les acteurs formidables sur le fil ténu de la sous-conversation font remonter.....