theatre-contemporain.net artcena.fr

Il tempo degli assassini

+ d'infos sur le texte de Pippo Delbono
mise en scène Pippo Delbono

: Propos de l'auteur

« Voici le temps des assassins »
Arthur Rimbaud



Veste et cravatte,
Sur le plateau, seulement deux chaises,
Lumière blanche
Une pile, une cigarette, un jeu d’enfant,
Une bouteille de bière, une lettre, un micro,
Une savonnette, des vieux blues, musique classique,
Rock, salsa, des petits motifs des années 30


Deux histoires parallèles
Penser à tuer quelqu’un que l’on aime
Se prendre à tourner.
Imiter les Blues Brothers, imiter Stanlio et Ollio (Stan et Laurel),
Passer par le music hall, jouer avec le public, raconter des histoires.
Une personne peut mourir dans un coup d’Etat en Argentine. Dans un autre continent, une personne peut mourir d’overdose.



« Quand nous avons décidé de faire ce spectacle, nous voulions parler de Rimbaud et des poètes maudits, des poètes rocks, des personnes qui ont vécu et qui sont morts comme eux, de la mort d’un peuple entier, de l’amour et de la solitude.
Finalement, nous nous sommes trouvés à parler de petites choses, de la vie, des petites peurs, des petits rêves, des petites histoires de chaque jour. Et sans le vouloir, nous avons parlé de nous »
Pippo Delbono



Deux spectateurs, un peu snobs, produits typiques du « théâtre expérimental » commentent vigoureusement un spectacle. Ils discutent de l’opportunité de son titre « Le Temps des assassins ». Qu’est ce que cela voudra dire ? C’est un vers volé à Rimbaud.
Ce théâtre est il de la danse ou théâtre ?


Ou ne serait il pas de la danse théâtre ?
Parlant du théâtre, de ses mécanismes, en réalité le spectacle de Pippo Delbono, parle de nous tous, de petites choses de la vie, de chaque jour, des rêves et des peurs, de la folie de notre quotidien, des plus légers et plus secrets moments.
Ils nous parlent d’eux, aussi. L’Italien et son histoire d’amour, de ses voyages à travers l’alcool, la drogue, la maladie, la mort. L’Argentin, qui a fui la dictature, celle de la torture, des disparus, des assassinés.
Leur spectacle est à la fois tendre et violent, tragique et comique, brûlant et glaçant. Comme la vie



« La création d’Il tempo degli assassini s’est faite en deux temps distincts. Il y a eu d’abord un travail d’acteur, puis un travail de mise en scène …Je travaillais avec des objets, une bouteille par exemple, mais sans penser à une histoire, sans penser à raconter quoi que ce soit. Il s’agissait uniquement d’un travail physique, un travail d’énergie, indifférent à la limite de la nature ou de la fonction de l’objet. C’était une bouteille, mais çà aurait pu être un bâton. Puis j’essayais de donner une valeur dramatique et narrative aux mouvements que j’avais découverts. Je mettais une musique et avec la musique, la technique, l’objet, j’inventais, je cherchais un mouvement qui ne soit par un pur mouvement, pour la simple beauté du geste, mais qui puisse avoir une valeur de signe.
La création a été traversée par des moments de désespoir, mais elle a été l’occasion de faire entrer dans le théâtre tout ce qui m’appartenait : mon histoire, ma passion pour la musique, mais aussi un langage théâtral qui s’est élaboré petit à petit et qui m’a permis de transformer la technique en signes»
Pippo Delbono

imprimer en PDF - Télécharger en PDF

Ces fonctionnalités sont réservées aux abonnés
Déjà abonné, Je me connecte Voir un exemple Je m'abonne

Ces documents sont à votre disposition pour un usage privé.
Si vous souhaitez utiliser des contenus, vous devez prendre contact avec la structure ou l'auteur qui a mis à disposition le document pour en vérifier les conditions d'utilisation.