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Crepapelle

+ d'infos sur le texte de Maria Cassi
mise en scène Maria Cassi

: Entretien avec Maria Cassi

Que signifie le mot « Crepapelle » ?


Maria Cassi : En italien dans le langage commun cela veut dire rire tellement fort que votre peau finit par craquer. Dans mon cas, ce craquement de la peau se réfère en fait au changement de peau à travers la transformation du visage qui ne cesse d’évoluer avec tous les masques que je prends lorsque je suis sur scène.


Comment êtes-vous tombée amoureuse de Paris ?


M. C. : Il n’y a pas d’explication au fait de tomber amoureux. Tout cela a à voir avec la chimie de mon cerveau. Tout comme la première fois que je suis tombée amoureuse, à chaque fois que j’arrive à Paris, je ressens un intense bien être émotionnel.


Qu’y a-t-il de si intéressant à Paris qu’on ne trouve pas à Florence ?
Florence est aussi une très belle ville…


M. C. : Grâce à ce spectacle, j’ai eu de nombreuses occasions de réfléchir à la question des différences entre Paris et Florence. Florence est ma « presque ville natale » puisque je suis née sur les collines de Fiesole. C’est une ville avec laquelle j’ai appris à être mariée. Le mariage avec Florence est ineffaçable et je n’abandonnerai jamais cette ville. En revanche Paris sera mon amant de toute une vie. Florence est la ville où j’aime revenir. Paris est la ville vers laquelle je suis toujours extrêmement heureuse de m’approcher.


Comment avez-vous choisi de devenir une comique ? C’est-à-dire une actrice qui a choisi avant tout de faire rire et non de simplement jouer dans des tragédies ou des comédies ?


M. C. : La dimension comique, ma veine comique appartient entièrement au côté archétypique du cerveau ; à savoir le côté le plus instinctif des souvenirs et de la recherche pour trouver des clefs qui permettent de faire face à la vie quotidienne. Ma dramaturgie en tire cet avantage qu’elle prend forme à partir de ma liberté personnelle sur le plateau ainsi que de la relation émotionnelle que j’entretiens avec les différents publics auxquels je suis confrontée à travers le monde.


N’y a-t-il pas une dimension tout à fait spécifique à la comédie et au comique dans le jeu des acteurs italiens.
Il y a une nature très particulière du comique italien, en gros de la Comedia Dell’arte à Toto… Pensez-vous vous situer dans une telle tradition ?


M. C. : Dans mon cas et bien qu’appartenant entièrement à la tradition de mon pays, ce qui me rend littéralement folle de rire et me réjouit le plus ce sont les Jerry Lewis et les Jacques Tati, les Danny Keys et les Buster Keatons, les Chaplins et les Benignis de ce monde. Et c’est uniquement pour cette universalité d’être « des fous » que je considère mon métier comme un véritable état de grâce.

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