theatre-contemporain.net artcena.fr

Barboni

+ d'infos sur le texte de Pippo Delbono
mise en scène Pippo Delbono

: Présentation

L’idée de ce spectacle survient lors de la rencontre entre Pippo Delbono et Pepe Robledo avec quelques personnes connues pendant leur séjour à Naples et lors d’un stage proposé dans un hôpital psychiatrique de Santa Maria Maddalena d’Aversa.


Barboni, est une occasion pour raconter les expériences de ceux qui vivent dans la marginalité et vivent l’art comme seule et unique raison pour avoir une identité, pour être. Le message qui surgit de ce spectacle est qu’il est possible d’apprendre des personnes qui ont plus souffert. Il y a en eux une envie de vivre et un goût pour les petites joies du quotidien que nous ne possédons plus.


Barboni est dédié à la mémoire de Bernado Quaranta, un clochard e Gênes qui, à sa mort, laissa une valise contenant des poèmes écrits sur des morceaux de papier, des fonds de verre en plastique, sur des cartons. Le spectacle est un pas en avant vers la recherche d’un théâtre de plus en plus essentiel. La scène est dépouillée, mais pleine de l’action des acteurs qui ne récitent pas, n’interprètent pas, mais simplement sont.


Sur la scène, libre de décor, mais pleine de mémoire, de parcours, dans une atmosphère fellinienne (on pense aux Clowns), se succèdent les histoires de Bobò, de Mister Puma, d’Armando. Des histoires qui se croisent avec celles de la compagnie.


« Dans ce spectacle, je voulais créer une rencontre entre deux peuples de clochards : nous de la compagnie (moi, Pepe, Gustavo, Lucia, Piero, Elena, Simone…des personnes qui suivent notre travail depuis longtemps), qui vivons un peu à la marge, avec un discours exclusivement poétique et artistique,et les clochards que j’ai rencontré (Bobò, Mr Puma, Armando…), avec qui il s’est crée un lien, une poésie


Au début, je voulais mettre en scène En attendant Godot de Beckett. Mais tout le monde a monté Beckett. Qu’est ce que j’allais bien pouvoir fair d’autre sur Beckett ? Toutefois, ma scène avec Bobò , c’est Beckett et ce n’est pas Beckett.


Voilà, j’ai réuni ces expériences et j’ai raconté ces personnes qui, comme les clochards (ou comme nous, vivent l’art comme seule raison pour être, pour avoir une identité, pour vivre »

imprimer en PDF - Télécharger en PDF

Ces fonctionnalités sont réservées aux abonnés
Déjà abonné, Je me connecte Voir un exemple Je m'abonne

Ces documents sont à votre disposition pour un usage privé.
Si vous souhaitez utiliser des contenus, vous devez prendre contact avec la structure ou l'auteur qui a mis à disposition le document pour en vérifier les conditions d'utilisation.