Distribution
Présentation
Librement adapté de Monsieur Teste de Paul Valéry, de L’invention de Morel d’Adolfo Bioy Casares, avec des textes d’Ézéquiel Garcia-Romeu.
Postulat de départ : les objets du
quotidien – cendriers, brosses à dents,
rouleaux de papier toilette, etc –
aspirent comme quelques-uns d’entre
nous à la vie éternelle. Ce n’est pas
sans nous rappeler un certain Faust
qui vendit son âme au diable en
échange de l’immortalité. Parmi
toutes les histoires que ce mythe
a nourries, Ezéquiel Garcia-Romeu
imagine la sienne en s’inspirant de
L’Invention de Morel d’Adolfo Bioy
Casarès, grand ami de Borges, où une
caméra anthropophage vole l’âme
de quelques « élus » rendant ainsi
permanente l’illusion de leur vie et
de Monsieur Teste de Paul Valéry qui
s’inventa un double fictif à jamais
vivant.
Au fil d’un monologue où comédiens
et objets se donnent la réplique,
on part à la rencontre de ce Faust
multiple – à recomposer. Notre
imagination déambule sur un
plateau intemporel transformé en
un véritable atelier prométhéen où
l’on s’active à fabriquer la vie. Celleci
s’incarne avec poésie dans toute
chose. On est pris comme dans une
boîte magique, boîte de Meccano qui
a à voir avec l’enfance, où l’on joue
avec la matière, les sons, les images.
Le Malin en personne s’invite à la
table de ce laboratoire utopique : il
vient lui aussi réclamer son reste de
supplément d’âme…
Les installations protéiformes
d’Ezéquiel Garcia-Romeu, allant du
théâtre d’objets à la vidéo, plongent
le spectateur dans des fragments
d’ailleurs, fascinants. Un doux délire
faustien en perspective, beau à
regarder et à méditer. Une élévation
de l’âme sur jeu de savant fou, à la
recherche d’un peu d’éternité…
Calendrier
Première représentation référencée
Dernière(s) représentation(s) référencée(s)
Lieusaint
Du
mar. 13/05/08
au
jeu. 15/05/08
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Théâtre-Sénart, Scène nationale |
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