Festival Ambivalence(s) 2011 > Nos villes invisibles
du jeu. 19/05/11 au ven. 27/05/11 à Valence - La Comédie de ValenceAMBIVALENCE(S) _ 1ère édition
NOS VILLES INVISIBLES
UN NOUVEAU FESTIVAL INITIÉ PAR LA COMÉDIE DE VALENCE
La ville permet de voir sans être vu et d’être vu sans voir
Serge Daney (Cinés Cités)
Mettre la ville en scène et mettre en scène la ville ; faire résonner les
paroles d’auteurs d’aujourd’hui, jeunes ou déjà confirmés, qui ont le
goût des villes imaginaires ; transformer Valence pour qu’elle devienne
tout entière décor, écrin éphémère des fictions représentées ; penser
ensemble la place de l’art dans l’espace public. Voilà l’ambition du
nouveau festival de la Comédie qui s’empare pour les trois années à
venir de la thématique de la ville.
Pour sa première édition, Ambivalence(s) traque amoureusement une
Valence invisible, celle qui pudiquement se cache, celle que nous
ignorons, celle que l’usure du regard nous a fait oublier. Faisons le pari
que le théâtre agira comme le révélateur d’une ville mystérieuse,
secrète et qu’il dévoilera ses contradictions, ses ambivalences.
Tous les coups sont permis : mettre en jeu l’espace public ; s’inviter
dans des lieux inattendus ; affirmer une démarche artistique qui
déplace notre regard, crée des liens et explore la cartographie de nos
vies ; convier les habitants et les visiteurs occasionnels, les habitués du
théâtre et les curieux d'un jour à découvrir des spectacles aux quatre
coins de la ville, mais aussi à participer à des rencontres, à des projets
de créations partagées, ou à se retrouver autour d’un brunch dominical.
Nous voulons faire battre à l’unisson les divers coeurs de Valence.
Dans cet élan, la Comédie de Valence a fédéré des lieux culturels de
notre ville : le Centre du Patrimoine arménien, Lux - scène nationale, le
cinéma le Navire, la Poudrière - école du film d’animation. Chacun a
proposé un programme en harmonie avec le thème de la ville, ces villes
que le quotidien finit parfois par rendre invisibles alors que le sens n’y
meurt jamais pour peu que l’on décide de ne pas l’oublier.
Tous, artistes invités, partenaires et spectateurs seront ainsi les auteurs
de la métamorphose de l’espace public en espace artistique et
dessineront le temps d’Ambivalence(s) un urbanisme de l’imaginaire.
Richard Brunel