Festival Ambivalence(s) 2015 > La ville sans voix
du mer. 27/05/15 au mer. 03/06/15 à Valence - Festival Ambivalence(s)AMBIVALENCE(S) _ 5e édition
LA VILLE SANS VOIX N’EST PAS UNE VILLE SANS PAROLE
Des grandes émotions, on dit qu’elles nous laissent sans voix. Ambivalence(s),
qui invite chaque année les écritures contemporaines les plus singulières
à se révéler en révélant la ville, met pour sa cinquième édition la ville en émoi.
Avec 6 créations, le Collectif artistique sera particulièrement présent cette saison :
Samuel Achache avec Fugue qui poursuivra sa route au Festival d’Avignon ;
Mathurin Bolze aux côtés de Noémi Boutin et Jörg Müller ; Jeanne Candel
accompagnée de Lionel Dray ; Éric Massé pour une adaptation du roman
de Bertrand Leclair et moi-même avec Sandrine Bonnaire et Micha Lescot pour
faire entendre les œuvres de Samira Sedira et Édouard Louis. De Dave St-Pierre
aux Chiens de Navarre en passant par Christian Rizzo, la danse, largement accueillie,
sera présente là où on ne l’attendait pas.
Ambivalence(s) est aussi le temps des toutes premières voix, premières notes
ou premières images pour les nombreux écoliers, collégiens, lycéens, étudiants
mais aussi jeunes professionnels et amateurs de toutes générations formés tout
au long de la saison à la pratique artistique avec la Comédie, la Poudrière ou le
Conservatoire. Ils viennent de Bourg-lès-Valence, Crest, du Cheylard, Montélimar,
Romans, Saint-Laurent-en-Royans, Saint-Vallier ou Valence et vous invitent
en famille à tendre l’oreille et ouvrir le regard.
Lux Scène nationale, le Musée de Valence, le Conservatoire, La Poudrière et
Le Navire sont les fidèles partenaires de cette exceptionnelle semaine où théâtre,
danse, cirque, musique, performance, cinéma interrogeront la parole empêchée,
contrariée, interloquée, désaccordée, perdue et… retrouvée en langue des signes,
reprise par un archet, chantée en playback, dansée en apnée, échappée
d’un roman où elle avait trouvé refuge.
Dans la ville sans voix, il s’entendra bien des voix chères qui se sont tues, il
s’entendra bien des paroles.
Richard Brunel