Un homme, probablement maghrébin, se raconte sans jamais dire "je". Une vie à ne rien faire parce que c’est trop dangereux.

Une femme, probablement maghrébine, se raconte. Elle dit l’injustice qu’elle ressent à être femme dans un pays, où même voilée, elle ne trouvera pas sa place.

Lui fait avec une économie de gestes, veut passer inaperçu. Elle n’arrête pas de s’activer de la journée, pour se prouver aussi qu’elle est toujours vivante.

Deux langages différents, par les mots et par les corps. Deux formes de passivité. Mais ne préparent-ils pas une métamorphose ?

Deux vies, deux enfermements, mais un même besoin de liberté.

Ce texte met l’accent sur les rôles préétablis H/F et apporte l’espoir d’un changement des mentalités incarné par une jeunesse avide d’une vie pleine de sens. Il prend aujourd'hui une toute nouvelle dimension depuis les évènements du printemps arabe. Pour changer les choses, il suffit de commencer par un premier pas…

Avec Sarah Kellal, ELLE et Mohid Abid, LUI, dans une mise en espace de Laurent Stachnick, dans le cadre du Festival des Ecritures 2012 d'Alfortville.

A la Médiathèque du Pôle culturel d'Alfortville, entrée libre sur réservation au 01 43 75 10 01.