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Lectures de textes d'auteurs mexicains

mer. 13/04/11 : 16:30 16:00 20:30 à Clermont-L'Hérault - Médiathèque Max Rouquette

Dans le cadre du Festival ThéâViDa, l'association propose une tournée de lectures dans le département de l'Hérault.
Venez vous détendre et écouter les textes d'auteurs mexicains contemporains et laissez vous guider par Mariel Baus, Charo Beltran et Didier Lagana.
Nous vous donnons rendez-vous le 13 avril à 16h30 à la Bibliothèque Max Rouquette à Clermont l'Hérault et le 17 avril à 16h sur les bords du Lez (à proximité de la place de la Révolution - Richter) à Montpellier.

Toute l'information sur www.theavida.com/lectures.html

Distribution

Avec Mariel Baus, Charo Beltran et Didier Lagana
Présentation : Gabrielle Gonzalez
Durée : 90mn

Dates de tournée: Le 13 avril 2011 à 16h30 à la bibliothèque Max Rouquette à Clermont l'Hérault (34)
Le 17 avril 2011 à 16h sur les bords du Lez (à proximité de la place de la révolution - quartier Antigone) à Montpellier (34)



Programmation détaillée

Désert de Cutberto Lopez Reyes (1995)

Traduit par Julie Cahen
Editions Le Miroir qui fume
« Au-delà des frontières.
ce désert : réel puisqu’une entreprise a décidé d’y construire un chemin de fer afin d’exploiter ses richesses ; surnaturel puisqu’il possède sa vie propre. Le désert de Cutberto Lopez Reyes est un être vivant, organique, intelligent Comme tout être intelligent, il agit sur le psychique de ceux qui le traversent ou s’y attardent. Il s’impose par sa puissance, s’insinue par ses mirages, ses évènements
Don Beto est l’incarnation du désert. Chamane, serpent, fantôme, ce dernier commence par avertir les intrus. Il s’efforce de les éduquer, de les initier Mais souvent il est trop tard : lorsqu’ils commencent à comprendre l’avertissement, les prisonniers du désert ont déjà passé le point de non-retour, ils ont passé la frontière et se retrouvent sur les territoires de la déraison.
L'écriture de Cutberto Lopez Reyes incite le spectateur à l'ouverture indispensable sur la part invisible de notre être. Il le fait sans complaisance. Car cette part qu'il nous décrit comporte aussi des zones obscures et effrayantes. Il serait illusoire et mensonger de ne donner qu'une vision idyllique du rêve. Qui dit rêve dit utopie d'un monde meilleur mais aussi cauchemar de mondes terrifiants. Il ne s'agit nullement d'opposer de manière naïve le monde du rêve idéalisé à un monde réel diabolisé. Il s'agit juste d'établir un équilibre et de rappeler que cet équilibre est vital car l'humain ne peut se tenir debout que s'il maintient un pied dans chacun des deux mondes. »
Adel HAKIM, directeur du Théâtre des quartiers d’Ivry.

L’imposteur de Rodolfo Usigli (1937-1938)

Traduit par Daniel Meyran
Editions le Miroir qui fume
Pièce censurée lors de ses premières représentations sur intervention directe du président de la république mexicaine.
César Rubio, professeur d’histoire de la révolution à l’université de Mexico décide de revenir dans son petit village d’enfance afin d’y faire sa retraite en compagnie de sa famille et de faire du chantage aux notables locaux afin d’avoir assez d’argent pour permettre à ses enfants de pouvoir réaliser leurs projets.
L’arrivée du Gringo Bolton, professeur d’histoire à l’université de Havard à la recherche de la vérité sur le mythe du Général Rubio, grand héros de la révolution mexicaine, bouleverse la petite vie de cette famille car sans jamais le confirmer nommément, César Rubio lui fait comprendre qu’il est le Général en personne et qu’il n’est pas mort comme la rumeur populaire l’affirme…
« L’imposteur est une des pièces du répertoire mexicain les plus représentées dans le monde, la plus significative aussi de cette dramaturgie. La pièce met en scène le pouvoir de créer et subvertir la réalité. Elle nous fait prendre conscience que la simulation, l’affectation, les masques sont des signes clés qui montrent la différence entre l’intention et l’action, entre la vérité apparente et le mensonge caché. Une œuvre qui a toute son actualité. »
Daniel Meyran
Directeur du CRILAUP (Centre de Recherches Ibériques et Latino-américaines de l’Université de Perpignan)

Le ciel dans la peau de Edgar Chías (2005)

Traduit par Boris Schoemann
Editions Le Miroir qui Fume
« Au commencement était… une chambre d’hôpital. Premier flash, premier espace : les lumières blafardes d’une salle d’opération et les bruits qui la traversent.
Le texte d’Edgar Chías commence par sa fin, sous le signe de la blessure et d’un corps de femme violenté, entre la vie et la mort.
Au cœur de l’œuvre, l’histoire d’une jeune fille relayée de manière scrupuleuse par un commentateur averti. Son histoire s’emboîte avec celle du roman qu’elle dévore. Celui-ci a des allures de conte. Dès lors, sa vie et celle de « Personnage Principal » vont se raconter en parallèle et se faire écho. »
Agathe Le Taillandier de Gabory

« La double temporalité, celle du conte et du présent de la fiction est comme un moyen de parler d’un thème : la violence faite aux femmes, surtout dans mon pays, au Mexique. Au Mexique, le corps des femmes est le réceptacle de la violence des hommes et les meurtres de Ciudad Juárez en sont le paroxysme.”
Edgard Chías

Belize de David Olguín (2002)

Traduit par Philippe Eustachon
Editions La Guillotine
Collection Le Miroir qui fume
Préface Françoise Thanas (membre du Comité littéraire hispanique de la Maison Antoine-Vitez - Centre international de la traduction théâtrale)
« Belize raconte un voyage d’initiation et d’exploration du côté sombre de la vie. A la manière d’un triptyque, il se divise en trois stations qui se referment chacune sur elle-même. Une fois réunies, par un jeu d’échos et de résonances cycliques, elles forment une histoire totale : le règlement de compte d’un homme avec son passé familial et sa recherche personnelle pour trouver des raisons de vivre. A partir de références mythologiques au voyage ad inferos, Belize nous emmène au point le plus bas du voyage intérieur. Là le temps est illusion, mais en même temps tout a la texture et la brutalité du monde réel. »
David Olguín

Le Cavalier de la divine providence de Oscar Liera (1984)

Traduit par Michèle Sigal
Editions Le Miroir qui fume
Pièce traduite à l’initiative et avec le soutien de la Maison Antoine Vitez « A travers la tentative de reconstitution de l’histoire légendaire de Malverde, hors-la-loi mexicain du XIXème siècle qui dépouillait les riches au bénéfice des pauvres et qui, après sa mort, aurait accompli une foule de miracles, suscitant ainsi un culte populaire qui s’est perpétué jusqu’à nos jours, c’est l’histoire « véridique », à la fois réelle et imaginaire, du peuple mexicain qui s’écrit contre l’histoire officielle, celle de l’Etat, de l’Eglise et des propriétaires terriens.
Figure de légende éminemment théâtrale, Malverde est une figure populaire en qui se rejoignent le passé et le présent. »
Michèle Sigal, comédienne et traductrice.

Calendrier

Le 13/04/2011 16:30
Clermont-L'Hérault Médiathèque Max Rouquette
Le 17/04/2011 16:00
Montpellier Salle Jacques 1er d'Aragon
Le 30/09/2011 20:30
Teyran Médiathèque de Teyran