Stanislas Cotton propose sa « rhapsodie tragi-comique », promenade dans son univers théâtral

Belge vivant à Rome, Stanislas Cotton dit tremper sa plume là « où l’humanité a mal », écrivant « pour les gens d’aujourd’hui » dans une langue poétique et souvent drôle, mais toujours pointée sur les blessures des accidentés de la vie, victimes de la bonne conscience, de la vanité ou de la bêtise humaines. Ses pièces, plus de vingt à ce jour (presque exclusivement publiées chez Émile Lansman), de Bureau national des allogènes à La Dictée, empruntent le plus souvent la forme de fables sans morales, de contes avec philosophie. Généreuses et humanistes, mues par la colère d’un auteur insurgé, elles déjouent, par leur remarquable qualité d’écriture comme leur refus de conclure, amertume et manichéisme, clichés et pathos. Stanislas Cotton frappe fort, fait se cogner et jubiler les mots, cueillant ici ou là les gentillesses qui fleurissent dans notre monde contemporain, façon « Les autres, en s’en tape ! »… Les spectateurs d’Onyx, théâtre de Saint-Herblain, avaient, l’an passé, réservé un accueil enthousiaste à son monologue Le Ventre de la baleine, interprété par Valérie Dablemont dans une mise en scène de Vincent Goethals.

Entrée libre