Façade de carton-pâte bleu pétant façon Jardin Majorelle d’Yves Saint-Laurent, fenêtres orientalisantes en arc brisé, Caen amour affiche la couleur et s’ouvre au public comme une boîte échangiste. D’une ouverture, les performers surgissent, changés par un simple habit retourné, usage détourné, pantalon brodé métamorphosé en veston mexicain, robe chatoyante multicolore portée comme une voile,...

À l'honneur en tant que Portrait du Festival d’Automne 2023 qui célèbre neuf de ses spectacles, le New-Yorkais Trajal Harrell rejoue "Caen Amour", un spectacle présenté en 2016 au Festival d’Avignon réinterprétant une danse orientale historique....

Le chorégraphe et danseur nord-américain Trajal Harrell qui dirige le Schauspielhaus Zürich Dance Ensemble depuis 2019 est-il un Romeo désabusé, trainant son sac poubelle dans les recoins d’un jardin d’où il observe, accablé, toutes les Juliet.tes possibles et inaccessibles ? Autant de fleurs aux parfums, couleurs, formes diverses, dont il s’approche parfois et s’éloigne souvent....

Deuxième artiste à investir la Cour d’honneur du Palais des papes en ce 77e Festival d’Avignon, Trajal Harrell y imagine une danse sans âge et sans contexte. Prenant pour appui le nom de ce qu’il estime être le personnage le plus universel du théâtre, le chorégraphe propose avec The Romeo un spectacle poétique et langoureux à vocation idéaliste... jusqu’à se confronter à la réalité du monde....

Avec The Romeo, Trajal Harrell et le Schauspielhaus Zürich Dance Ensemble inventent une danse fictive où se mêlent les styles, les époques en cassant toutes formes de hiérarchie. Habité par une multiplicité de références, autant picturales, chorégraphiques que musicales, l'ensemble déploie un ball généreux et émotif dans la Cour d'honneur du Palais des Papes....

Sept ans après son premier passage au Festival, le chorégraphe américain investit la Cour d’honneur avec « The Romeo », une pièce pour quatorze danseurs, électrisée par le voguing....

Dans la Cour d’honneur du Palais des papes, le chorégraphe nord-américain s’inspire du voguing et transcende la célèbre tragédie de Shakespeare. Rencontre avec un interprète plein de grâce....

Un spectacle de danse nécessite souvent un moment d'adaptation pour entrer dans l'univers du chorégraphe, se familiariser avec son langage, apprendre à décoder les gestes. En l'occurrence, on est assez vite dans l'ambiance... Disons-le tout net, ou bien

À travers une exploration quasi pédagogique et historique, le chorégraphe américain Trajal Harrell met en lien présent et passé, faisant figurer au cours d’un spectacle de pure représentation des questionnements sur l’héritage machiste, sexiste ou postcolonialiste dans la danse moderne, où il en reste probablement, comme dans la société, quelques traces. Un spectacle qui donne à questionner notre monde et son héritage....

Tout a commencé (musique), rien n’a vraiment démarré. Tout arrive (les retardataires, les trois performeurs avec leurs valises), mais rien ne se passe comme prévu (aucun changement sur le plateau). Le jour se défile, rien ne progresse. Et, pendant ce temps-là, Trajal Harrell danse, danse, danse. De dos, à la cool, en grande jupe noire, sur une playlist qu’on « shazame » illico pour rentrer chez soi et se livrer à la même activité tranquille....