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Tarjei Vesaas

Norvège – 1897 - 1970

Présentation

10 août 1897 : naissance à Vinje dans le telemark. toute sa jeunesse, il s’est occupé du travail de la ferme, mais il est déjà tenaillé par l’envie d’écrire et l’appétit de lecture. ses premiers récits écrits entre 1923 et 1925 lui assurent la qualification d’auteur grâce à laquelle il obtient diverses bourses de voyages. il va partager son temps entre la direction de la ferme et de longs séjours à l’étranger (stockholm, copenhague, berlin, cologne et Munich, italie, Paris, londres, belgique…)

ses premiers essais d’écriture pour le théâtre sont des échecs. en 1930, il achète une ferme, à quelques kilomètres de Vesaas. il s’y fixera définitivement une fois marié, en 1934. il commence, en 1929, sa tétralogie consacrée à Klas dyregodt.

1933 : publication du roman Sandeltreet (Le Santal).

il épouse Halldis Moren en 1934. l’union sera heureuse et le couple aura plusieurs enfants. Halldis est elle-même un bon écrivain, poète et mémorialiste. le bouleversement heureux de cette union se reflète dans un diptyque romanesque dont le premier volet, Det store spelet (Le Grand Jeu) peut être tenu pour son premier grand succès : il reste, à ce jour, son oeuvre la plus lue en norvège. le livre est délibérément tourné vers la peinture de la vie rurale et le portrait de psychologies d’enfants.

en 1935 paraît le second volet du diptyque : Kvinnor ropar heim (A la maison, des femmes appellent). son deuxième recueil de nouvelles Leiret og hjulet (La Glaise et la Roue) reçoit, en 1936, un accueil très favorable de la critique.

en 1938, il termine le cycle sur Klas dyregodt. l’accent est nettement moralisateur. sous l’effet de la guerre, en 1940, il écrit le premier de ses grands chefs-d’oeuvre Kimen (Le Germe).

À la fin de la guerre, il publie un grand roman sur l’occupation allemande en norvège, Huset i morkret (La Maison dans l’obscurité) dont l’écriture est hautement symbolique.

Il est maintenant célèbre sans contestation en norvège comme dans toute la scandinavie. il se livre à une activité effrénée : romans, recueils de poèmes, nouvelles au rythme d’au moins un livre par an ; sans oublier le théâtre radiophonique.

On peut citer : Fuglane (Les Oiseaux), probablement son plus grand chef-d’oeuvre, en 1957. le théâtre norvégien joue trois petites pièces, en 1958. en 1963, Is-slottet (Palais de glace), roman qui lui vaut le grand prix du conseil nordique, sorte de Prix nobel scandinave. Y éclate le thème fondamental de toute l’oeuvre : « Y a-t-il quelqu’un qui se préoccupe de moi ? ». Baten om kvelden (Le Bateau, le soir), dernier texte en prose ouvrage de caractère largement autobiographique en 1968. Liv ved straumen (La Vie au bord du cours d’eau) son dernier recueil de poèmes, en 1970, confirme que le feu et l’eau sont ses symboles centraux.

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