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Quint Buchholz

Allemagne – Né(e) en 1957

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Présentation

Né en 1957 près d'Aix-la-Chapelle, Quint Buchholz a d'abord étudié l'histoire de l'art avant de se tourner vers la peinture et les arts graphiques. Son oeuvre est appréciée par des écrivains célèbres tels que Michel Tournier, Susan Sontag et Milan Kundera, qui, entre autres, lui ont écrit des textes pour ses tableaux dans le livre Buchbilderbuch: Geschichten zu Bildern. L'image de Buchholz la plus connue est sans doute la couverture de l'édition allemande du roman philosophique Le monde de Sophie de Jostein Gaarder.

En France sont parus des livres, dont la couverture a été illustrée par Quint Buchholz, comme par exemple Malheur à qui danse hors de la ronde de Ludwig Harig et La petite marchande de fleurs de Gert Hofmann, publiés aux éditions Robert Laffont ou encore Vous de Emile Noël, paru chez Actes Sud.

Depuis 1988, Quint Buchholz a illustré de nombreux livres de jeunesse comme Nero Corleone : eine Katzengeschichte de Elke Heidenreich (Néro Corléone: l'histoire d'un chat qui savait ce qu'il voulait, Actes Sud, 1996) et Am Südpol, denkt man, ist es heiß du même auteur. En même temps qu'illustrateur, Buchholz est parfois même auteur de certains livres de jeunesse. C'est le cas de Schlaf gut, kleiner Bär (Quand les petits ours n'ont pas sommeil, L'Ecole des Loisirs, 1994) et de Der Sammler der Augenblicke (Le collectionneur d'instants, Milan, 1998). Pour cet album d'images magnifique, Buchholz a été primé en 1998 à la Foire du Livre de Jeunesse à Bologne et a reçu en 1999 le prix Enfantaisie, décerné par les enfants eux-mêmes. Les travaux de Quint Buchholz, de renommée internationale, ont reçu de nombreuses reconnaissances comme le Troisdorfer Bilderbuchpreis (Prix du Livre de Troisdorf) ou le Luchs des Monats en Allemagne ou encore le Outstanding Book of the Year à New-York.

L'originalité de Quint Buchholz réside dans une représentation photographique de la réalité, mais qui laisse place à une part d'invisible, permettant ainsi aux spectateurs, et surtout aux enfants, d'élargir et d'enrichir leur propre vision du monde c'est-à-dire d'imaginer, à côté des images visibles, d'autres images possibles. Ses images ne sont jamais terminées dans le sens où elles offrent un espace de liberté au spectateur. L'idéal de Buchholz est que pour une image peinte, il existe autant d'images ou de visions de l'image que de spectateurs. Dans ses illustrations figurent des choses qui perdent leur poids et planent, ou encore des lieux habités auxquels ne mène aucun chemin visible. Ses images sont toujours enveloppées d'un silence particulier.

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