Carnet d'Art
mardi 07 février 2017
Ballet de formes et de sons, voyage au kaléidoscope.
Par Boris Tavernier
Le rideau lourd se lève avec un froufrou mécanique. La scène est noire, hantée par un ectoplasme translucide et filandreux projeté sur le quatrième mur, fascinant ballet de méduse alanguie qui s’affaisse mollement depuis le plafond. On en oublierait presque de remarquer l’apparition des premiers danseurs, qui rampent au sol depuis la coulisse. Une douce électro-pop berce la salle, délicate comme un morceau du duo Air....