Ça sent la gouaille et le pavé, le titi et le gominé, le Paris populaire, le Sentier et les Champs-Elysées de la fin des années 1970. Histoire d’amitié et d’amour, de transmission et de jeunesse, d’une vieillesse sans cesse défiée par Salomon, récit humaniste cette « Angoisse » est teintée d’un humour tendre et vif. Abraham-Kremer y a du Gabin dans la voix ici, là du Carmet dans l’œil gourmand. Il narre, joue, se marre. Et nous aussi....

« On ne comprendra absolument jamais rien à mon oeuvre si l’on ne comprend pas que ce sont d’abord des livres d’amour. » Ainsi parlait Romain Gary alias Emile Ajar, qui un an avant sa mort écrivait ce superbe récit sur l’amitié entre le vieux Salomon, 85 ans, et Jean, 25 ans. Le comédien Bruno Abraham-Kremer se …...

Après le succès de La promesse de l’aube, Bruno Abraham-Kremer continue son voyage dans l’œuvre de Romain Gary. Avec Corine Juresco, il a adapté L’angoisse du roi Salomon, le dernier roman de Gary publié sous le pseudonyme d’Émile Ajar. Quand la littérature rencontre un formidable acteur, cela donne un très bon moment de théâtre au Petit Saint-Martin....

Le Théâtre du Petit Saint Martin met à l’affiche une pièce délicieuse, adaptée du dernier roman publié par Romain Gary, en 1979. Avec brio, Bruno Abraham-Kremer incarne plusieurs rôles, dans une partition qui fait résonner la langue rocailleuse de l’auteur. Bien sûr, le texte n’a pas été conçu pour être joué. L’habileté d’un duo de fins lettrés (Corine Juresco et Bruno Abraham-Kremer) lui insuffle l’énergie et le rythme nécessaires au théâtre...

Dès la première minute et jusqu’à la fin du spectacle, on se laisse emporter avec bonheur dans cette fresque historique, populaire et altruiste. Au sommet de son art, Bruno Abraham-Kremer nous plonge dans les aventures et la fantaisie de personnages qu’il campe avec finesse et humanité....

Bruno Abraham-Kremer interprète avec une maestria jubilatoire l’adaptation du roman de Romain Gary, réalisée avec Corine Juresco. Un magnifique spectacle, drôle et bouleversant....

La Vie aime : passionnément. Un bureau, une lampe, quelques bouquins éparpillés : c'est tout ce qu'il faut à Bruno Abraham-Kremer pour invoquer le formidable philosophe Jankélévitch et son émouvante relation épistolaire avec Louis Beauduc. Le texte, dit avec une empathie palpable, se savoure comme un bonbon acidulé. Apparaît un homme empreint de tendresse, pour qui la morale du coeur passe avant tout. Bouleversés, on n'a qu'une envie : l'imiter....

Une magnifique histoire d’amitié qui débute en 1923 à Normale Sup avec 60 ans d’une correspondance qui traverse le XXe siècle...Au théâtre des Mathurins en 2013, la salle n’a pas désempli durant cinq mois. Entre-temps, ce couple d’artistes extraordinaires avait enchanté le public avec ”J’ai terriblement envie de vivre” où Bruno interprète Anton Tchekhov, et personne n’a pu oublier “La promesse de l’aube”, de Romain Gary......

Ce qui séduit le public qui se presse dans la petite salle du Lucernaire c’est la vie qui bouillonne dans ces lettres, l’énergie, l’amour de la liberté et aussi un style brillant et un humour ravageur. Bruno Abraham-Kremer jubile en nous transmettant la parole de ce philosophe brillant, que son intelligence n’empêche pas d’être pétri d’humour et d’humanité. Il nous le fait aimer et admirer et c’est un régal....

Ce n’est pas à proprement parler un spectacle théâtral mais plutôt un souffle philosophiquement enchanteur. Bruno Abraham Kremer est le lecteur de cette imposante correspondance, le serviteur de ces mots posés sur les pages de ces lettres et nul besoin d’avoir l’esprit philosophe pour comprendre. Tout est clair, simple, limpide. Il nous fait découvrir avec une pointe d’humour bienvenu ce grand homme.C’est un seul en scène passionnant....