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Photo de Gabriel Arout

Gabriel Arout

France – 1909 - 1982

Présentation

Gabriel Arout de son vrai nom Gabriel Aroutcheff, est un écrivain, auteur dramatique et traducteur français d'origine russe, né à Nor-Nakhitchevan (Russie) le 28 janvier 1909 .

Témoin de la guerre et de la révolution russe, il est arrivé avec sa famille en France par la Méditerranée en 1921. En 1930, il obtient sa licence de lettres à la Sorbonne. Il est d’abord attiré par le roman, puis décide de se tourner vers le théâtre.
Sa première pièce, Orphée ou la Peur des miracles, est écrite en 1935, mais n’obtiendra pas le succès escompter lors de sa création en 1943. Sa deuxième pièce, Pauline ou l'écume de la mer (1948), remporte, elle, un grand succès où s'illustre Pierre Fresnay. D'autres succès suivent : Gog et Magog, Cet animal étrange, Deux fois deux font cinq, Des pommes pour Ève.

Gabriel Arout a traduit certains ouvrages russes avec son frère traducteur Georges Arout (1911-1970, né Eugène Aroutcheff), dont le roman L'Idiot de Dostoïevski (en 1946) et la pièce La Tragédie optimiste de Vichnevski (en 1951).

Au milieu des années 1950, Gabriel Arout fait plusieurs incursions remarquées dans l'univers du cinéma. Il cosigne les dialogues du film Les Hussards (1955) d'Alex Joffé, dans lequel Bourvil tient l'un des rôles principaux. Il est également le coauteur de l'adaptation de Sois belle et tais-toi (1958) de Marc Allegret et des dialogues de La Mort en ce jardin (1956) de Luis Buñuel.

Gabriel Arout, cet amoureux de la culture, passionné en particulier par l'héri-tage des grands dramaturges grecs, n'en reste pas moins pour la postérité l'auteur de plus de vingt pièces de théâtre qui ont été créées par des metteurs en scène comme Pierre Dux, Michel Vitold, Claude Regy ou Georges Vitaly, avec François Périer, Jean Piat, Denise Gence, Jean Rochefort ou Louis Velle parmi les premiers interprètes.

En 1978 Gabriel Arout reçoit le grand prix de la Société des auteurs et compositeurs dramatiques et en 1981 le grand prix du théâtre de l'Académie française. Sa dernière pièce, Oui, se termine par un long monologue testamentaire où l'homme se retrouve être le maître de sa destinée.

Il s'est éteint en 1982

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